La réforme de la PAC menace l’environnement et l’agriculture durable
Selon des chercheurs allemands, la réforme de la PAC (Politique Agricole Commune) post-2020 mettrait à rude épreuve l’environnement en allant à l’encontre des mesures gouvernementales et des objectifs du développement durable (ODD) définis par l’ONU.
Quelques mois à peine après l’élection de la nouvelle assemblée de parlementaires européens, la mesure suscite le débat dans une Europe où l’environnement ne cesse de devenir l’une des priorités politiques.
Le rôle de la PAC est pourtant d’orienter les agriculteurs vers une agriculture plus durable et ne pas seulement laisser le marché dicter les choix de consommation. Les réglementations et contraintes sont nécessaires dans ce milieu pour que les agriculteurs qui changent leur manière de travailler, dans le respect de l’environnement et des cycles de croissance, ne soient pas perdants au profit d’une agriculture productiviste. Pourtant la réforme de la PAC souhaite maintenir l’une des mesures qui met en péril l’agriculture locale et durable, en accordant des subventions selon le critère de la surface cultivée. Cette réforme serait un recul par rapport aux instruments pris par le passé, par les mesures agro-environnementales (1992), l’éco-conditionnalité (2000), et le « verdissement » (2014).
Faute de pouvoir empêcher réellement une telle mesure de passer, sous le poids du lobbyisme, le citoyen peut s’engager. Ses choix de consommation permettent de donner de la valeur à l’agriculture locale, en circuit-court et plus respectueuse de la nature. Des produits certes un peu plus chers, mais qui permettent de limiter le transport polluant des légumes, de connaître l’agriculteur derrière le produit final. Et surtout d’avoir des légumes plus savoureux qui correspondent aux saisons.
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