Le nouveau marché des alternatives aux emballages plastiques

La gestion des déchets devient l’un des enjeux majeurs de notre société. En effet, nous n’avons cessé de consommer en excès des produits emballés au cours du XXème et XXIème siècle face aux découvertes massives de gisements de pétrole. Le plastique est apparu comme le matériau le plus à même de protéger nos aliments du contact extérieur. Il a permis de répondre à nos peurs excessives des bactéries et autres microorganismes, d’avoir un environnement le plus sain possible. Nous avons occulté de notre pensée que le plastique était néfaste à grande échelle pour l’environnement : par son cycle de vie, générateur de grandes quantités de dioxyde de carbone ; par son recyclage (lorsque cela est possible) et son incinération.

Le gouvernement lui aussi a fait un pas en arrière, en reculant l’échéance de l’interdiction à la vente des objets en plastique tels que les pailles et touillettes, qui ne sera effective qu’au 1^er janvier 2021.

Des mesures prises par les industriels

Certains industriels, engagés dans le respect de l’environnement (et/ou dans une optique commerciale ?) ont pris de l’avance et tentent de réfléchir depuis quelques années aux alternatives du plastique. Le papier reste encore peu exploité. Les solutions portent avant tout sur des emballages biosourcés (à base de végétaux) et comestibles. Ces solutions apparaissent comme révolutionnaires, elles permettraient de limiter la production de plastique, les procédés de traitement des déchets et les nombreux scandales liés à l’export des déchets dans les pays du Sud.

L’enjeu du plastique

Pour autant, ces emballages soulèvent d’autres problèmes, en particulier face à la concurrence des productions végétales destinées à l’alimentation, mais est-ce LE vrai problème ? Le problème est avant tout le faible coût du plastique sur ces alternatives, générant d’importants revenus aux industriels et aux utilisateurs.

Des citoyens actifs de leur consommation

Pour que des solutions puissent émerger, le citoyen doit être au cœur de l’action : choisir d’arrêter de consommer des produits suremballés, privilégier le recyclage des sachets et l’utilisation de contenants en verre. Voici le vrai pouvoir du citoyen pour lutter contre l’excessif gaspillage plastique. Et sous la pression réglementaire, chaque utilisateur trouve des solutions alternatives, il suffit de se rendre dans les restaurants pour voir que de nombreux bars proposent désormais des pailles métalliques ou faites à partir de spaghettis….

Le recyclage est important, anticiper sa consommation l’est encore mieux.